lundi 28 mai 2007

Dormeur Métroïte...

Lors d'une soirée ici, on s’expose à d’autres risques que ce que l’expérience m’a appris à gérer.

Samedi matin, 5h00, après avoir visité, mangé, bu, dans deux quartiers de la capitale Tokyoïte (Shimbashi & Shibuya), me voilà dans le métro, certes fatigué.

Parti de la Ginza line pour changer à Akasaka-mitsuke, je rejoins à Nagatacho ma fidèle et quotidienne ligne : Yurakucho. Me voilà rassuré : bon métro, bonne ligne, bonne direction, bonne destination. Je peux donc relâcher la pression et profiter des près de 45minutes qui m’attendent pour commencer à récupérer de ces longues heures d’activités pour peu de sommeil : GROSSE ERREUR !

Leçon n°1 : l’observation et un excellent moyen de compréhension, Mais l’imitation doit se pratiquer l’esprit éclairé. Je m’explique, ce n’est pas parce que les Tokyoïtes, fidèles à leur réputation, dorment partout et tout le temps que je peux déjà me permettre d’en faire autan. D’autant que ce qui me connaisse le mieux sont déjà en train de sentir la bourde, tellement ma réputation de dormeur imperturbable est fondée !

Eh oui j’ai décidé, une fois de trop de me laisser bercer par Morphe et je l’ai payer cher !

Me voilà réveiller plus d’1h30 plus tard toujours dans le métro mais dans une zone de campagne ensoleillée. Sur le coup, je n’ai pas vraiment réfléchi, je pensais être dans la station « Gokokuji », la station où je m’arrête pour aller à l’université, alors je sors du métro et même de la station. Je vois que plus de 550 Yens (contre 160 à 330 maximum en temps normal) sont débités de ma carte de transport mais ça ne m’interpelle pas plus que ça, je marche bien 3 minutes sans rien reconnaître mais sur que le bout de chemin et mon oreiller ne font qu’un !

Et puis dans un éclaire de lucidité, je me dis que c’est pas le bon endroit et que de toute façon j’habite à Heiwadai et non à Gokokyji. Alors logiquement, enfin dans logique du moment, je reprends le train sur le même quai sans remarquer que la couleur du train avait changée, ni même prêter la moindre attention à la destination annoncée !

Bien sûr je me rendors aussitôt assis, pour me réveiller à nouveau dans une autre station, tout aussi inconnue. Mais les quelques longues minutes de sommeil supplémentaires m’ont permis d’avoir à l’esprit qu’il fallait que je sorte pour choisir le bon train ! C’est chose faite, mais une bonne heure ont été nécessaire pour rejoindre Ikebukuro, une heure de lutte contre un sommeil inévitable.

Au final, je suis arrivé chez moi un peu après 9h00 alors que j’ai quitté Shibuya vers 5h00 !!!

Il y a exactement 15 station qui séparent cette endroit de mon studio !!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Enoooorme !
Du grand grand très grand Looyet !
hahahahaha